samedi 30 septembre 2017

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 21, 28-32

La tendresse du père

En ce temps-là, Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens du peuple : « Quel est votre avis ? Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit : “Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne.” Celui-ci répondit : “Je ne veux pas.” Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla. Puis le père alla trouver le second et lui parla de la même manière. Celui-ci répondit : “Oui, Seigneur !” et il n’y alla pas. Lequel des deux a fait la volonté du père ? » Ils lui répondent : « Le premier. » Jésus leur dit : « Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu. Car Jean le Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice, et vous n’avez pas cru à sa parole ; mais les publicains et les prostituées y ont cru. Tandis que vous, après avoir vu cela, vous ne vous êtes même pas repentis plus tard pour croire à sa parole. »

Commentaire
La tendresse du Père
Dans cette parabole, un homme interpelle ses 2 fils pour aller travailler à sa vigne : il y a celui qui commence par refuser mais qui après réflexion finit par y aller. Et celui qui dit oui et qui ne passe pas à l’acte, nous pouvons nous poser la question : « Lequel des deux a fait la volonté du Père ? »
Quelle réponse donnons-nous à l’appel de Dieu ? Nous sommes tous invités dans son Royaume. Si déjà, nous reconnaissons nos torts et nos erreurs, nous sommes préparés à recevoir sa parole.  Pour Jésus, rien n’est jamais définitivement perdu ; sans cesse, il fait une totale confiance en l’homme qui peut toujours se convertir à la fraternité, à la paix, à l’amour…. car il ne regarde pas les apparences, mais le cœur.
Question

Comment cette parabole peut-elle nous parler aujourd'hui
Que signifie "aller travailler à la vigne du Seigneur"
Dans la peau duquel des deux « fils » nous rangeons-nous ?
Lequel des deux aimait réellement son père et lui obéi?
Comment réponds-tu toi- même à la question?

Raconter l'histoire de John et William KT42

Objectif : introduire la parabole à l'aide d'une petite histoire

Vos parents vous ont-ils déjà demandé de faire un travail à la maison ? Les aider ? Certainement que si ! Voici une histoire avant de lire la parabole des deux fils envoyés à la vigne.

" Il était un père qui avait deux fils, John et William. Un jour, le Papa entra dans la chambre de John, qui faisait un avion avec des bâtons des allumettes. Le père lui dit : "John, mon fils, s'il te plait, la nuit dernière il y a eu beaucoup de vent et les feuilles sont tombées sur le trottoir, je voudrais que tu prennes un sac et un balai et que tu nettoies devant la maison".

"Oh : papa ! " lui répondit John, "tu ne vois pas que je suis occupé ! Je travaille sur ce plan et je ne peux pas m'arrêter !"

Le père décida donc d'aller trouver son deuxième fils dans sa chambre. Il regardait la télévision. Il lui dit : "William, mon fils, s'il te plait, la nuit dernière il y a eu beaucoup de vent et les feuilles sont tombées sur le trottoir, je voudrais que tu prennes un sac et un balai et que tu nettoies devant la maison".

"Oui, papa ! Je le ferai" répondit William.

"Bien !" dit le père, "je vais laisser le sac poubelle et le balai devant la porte".
Pendant ce temps, John se disait : "je pourrais aller nettoyer les feuilles dehors et il me restera encore du temps pour finir mon travail".

John s'en va donc nettoyer les feuilles. Son père le voit alors et lui demande "où est ton frère ?".

"Je ne sais pas ! "répondit John, "la dernière fois que je l'ai vu, il regardait la télévision".

Le père se rend donc dans la chambre de William et n'en croit pas ses yeux, il était toujours allongé sur son lit en train de regarder la télévision.

Lequel des deux enfants a finalement obéi à son père ?
Dans la parabole que nous allons lire, Jésus relate une situation similaire et nous montre de quelle façon certaines personnes réagissent à la parole de Dieu.


jeudi 28 septembre 2017

Le 29 septembre : L’Église célèbre les trois principaux messagers de Dieu qui ont porté son salut à l’humanité aux grands tournants de l’Histoire sainte. Raphaël a guidé le jeune Tobie, Gabriel annonça la naissance de Jean Baptiste et de Jésus, Michel combat sans cesse les forces du mal sur la terre.

Voici: Une belle histoire d’ange


 Il y avait une petite fille assise toute seule dans un parc,  tout le monde passait près d’elle et ne s’arrêtait pas pour voir pourquoi elle avait l’air si triste. Habillée d’une robe un peu défraîchie, pieds nus, cette petite fille assise ne cessait de regarder les gens passer près d’elle. Elle n’essayait jamais de parler ni même d’attirer leur attention, elle ne bougeait pour ainsi dire pas du tout tant sa tristesse semblait lourde à porter.

Plusieurs personnes passaient près d’elle, mais pourtant aucune ne s'arrêtait.  Chacun semblait bien trop préoccupé par eux-mêmes ou encore ne dégageait qu’indifférence à son égard. Le jour suivant, toujours intriguée, j’ai décidée par curiosité de retourner au parc afin de découvrir si elle était toujours là. Hé! Oui… elle se trouvait bien au même endroit que la veille, toujours habitée par cette même tristesse qui inondait son beau regard d’enfant.

Aujourd’hui c’est décidé, je vais aller vers elle et lui parler.  À mon avis, j’ai bien conscience qu’un parc plein de gens inconnus n’est pas nécessairement un endroit idéal permettant à un jeune enfant, étant seul de surcroît, de pouvoir y jouer et s’y épanouir. Plus je m’approchais, plus je pouvais percevoir que le dos de la robe de cet enfant cachait une sorte de forme étrange. J’ai songée qu’il s’agissait peut-être de la raison pour laquelle les gens passaient tout droit et ne s’arrêtaient jamais pour lui parler. Souvent, les défauts physiques sont mal perçus dans notre société et celle-ci va même jusqu’à vous isoler lorsque vous trouvez naturel de vous préoccuper d’une personne qui soit différente des autres. Comme je me rapprochais, la petite fille triste baissa les yeux pour éviter mon regard. Cela ne me découragea pas, mais plus je m’approchais et plus je pouvais voir nettement cette sorte de difformité dans son dos. Sa robe masquait grossièrement son infirmité assez marquante. Je lui ai souri afin de lui signifier que j’avais vu mais que c’était bien correct et que je désirais l’aider et lui parler. Je me suis assise à côté d’elle  et j’ai débuté la conversation par un simple bonjour.

La petite fille avait l’air surprise, et me répondit à son tour timidement  après m’avoir observé longuement dans les yeux. Je me suis fait chaleureuse avec les yeux pleins de tendresse, elle m’a souri à son tour. Nous avons parlé là, simplement, comme ça, jusqu’à ce que la noirceur s’installe et que le parc soit complètement désert. Je lui ai demandé pourquoi elle avait l’air si triste. La petite fille m’a regardé d’un air triste et m’a dit : « Parce que je suis différente ». Immédiatement je lui ai répondu : « Certainement que tu l’es », puis, je lui ai souri tendrement. La petite fille a semblé plus triste encore et m’a répondu : « Je le sais ». Hé! « Petite fille, lui dis-je, tu me fais penser à un ange, gentil et innocent ». Elle m’a regardé, m’a souri, et doucement elle s’est levée : "Vraiment ?…" Dit-elle. « Oui! ! Tu es comme un ange gardien descendu sur terre pour prendre soin de tous ces gens qui marchent autour de toi ».

Elle acquiesça d’un signe de la tête et sourit les yeux brillants d’une nouvelle lumière, puis sans que je puisse m’y attendre, elle ouvrit le dos de sa robe rose pour permettre à ses ailes de se déployer librement. Face à mon regard stupéfait, elle dit : « Je suis effectivement TON ange gardien » en me clignant un superbe clin d’œil.  Je ne savais plus quoi dire, je pensais que je rêvais.

Elle me dit : « Pour une fois tu as pensé à quelqu’un d’autre et non qu’à toi-même.  Ainsi, mon travail ici- bas est terminé, tu peux donc désormais continuer ton évolution  avec mon patron qui est ton archange ».  Je me suis levée et je lui ai dit : « Attends, explique-moi pourquoi personne  n’a pris la peine de s’arrêter pour aider un ange ?  (semblant si tristement en détresse).  Elle m’a regardé et dit : « Tu étais la seule qui pouvait me voir » puis elle disparut. Après cela, ma vie a changé complètement. C’est la raison pour laquelle je me sens poussée à vous dire à vous qui me lisez, la phrase suivante :" Quand vous penserez que vous êtes seule au monde, que vous n’avez rien, et que vous allez jusqu’à croire que tous vos efforts sont vain et bien souvenez-vous que nous possédons tous un ange et le vôtre est toujours là, à vous protéger.

Offrez la référence de cette page à tous ceux que vous aimez ou que vous croyez pouvoir aider par cette pensée. Au fond vous savez bien que chacun de vos amis est un ange à sa façon. La valeur d’un ami est mesurée par son cœur.

mardi 26 septembre 2017

Je manque de temps!


Je travaille tout le temps.
Eh oui, c’est payant.
Mais je manque de temps!

Je veux du temps…
pour aller marcher près du lac, en regardant les nuages dans les cieux;
pour parler aux enfants, les regarder pousser, m’amuser avec eux.

Je veux du temps…
pour tripoter les beaux tissus, les assembler, les coudre,
pour lire, pour chanter, pour rire, pour danser et pour
rêvasser, bien appuyée sur mes coudes.

Je veux du temps…
pour regarder d’où je viens, faire le tour de mon jardin passé,
pour savoir où je veux aller et ne plus me laisser mener
de  tous bords, tous côtés.

Je veux du temps…
pour librement, calmement, parler à mon Dieu,
lui confier que je fais de mon mieux.
Ce que je veux, d’habitude’
je le sème en multitude
et je le récolte avec gratitude!

Je veux du temps,
je vais en semer aux quatre vents.
J’en récolterai. J’en partagerai, partout,
beaucoup, ici et maintenant.

Dorénavant je prends le temps…
d’en semer tout plein sur ma terre à grandes poignées,
dans mon potager, en p’tits rangs bien alignés.

Je prends le temps…
d’en planter sur les rebords de mes fenêtres.
Quel bonheur!
D’en suspendre dans des pots, je pourrai ainsi en
respirer le parfum à toute heure.

Je prends le temps…
d’en mettre en conserve, dans des petits pots Masson,
c’est si bon!
D’en offrir en cadeau à mes amies qui travaillent
Elles aussi, à ``Moman``, à la parenté, en toutes occasions.

Je prends le temps…
d’en mettre un petit brin dans ma sacoche,
ici et là aussi dans mes poches.
En voulez-vous du temps?...En voilà!
ce n’est pas compliqué tout ça :
T’en manques. T’en veux. T’en prends.
Il est partout, bien présent!

Tiens, du temps, j’en ai maintenant…
Je peux me permettre de t’en donner.
Quel bonheur de te l’offrir! Tu pourras en garder pour
toi et même en distribuer.
Il nous vient de Dieu, notre Créateur
qui nous en fait cadeau généreusement, pour notre plus
grand bonheur.

Je vous souhaite du temps, du bon temps, du temps pour lui dire Merci, à temps et à contretemps!

Denise Gauthier




lundi 25 septembre 2017

Les petites graines du bonheur.....

Il y a très très longtemps, dans un pays baigné par la mer et le soleil, vivait un riche seigneur très puissant. Son peuple lui était fidèle et le respectait ou plutôt il le craignait. Ce seigneur possédait tout ce qu’un seigneur peut posséder et pourtant, il n’était pas heureux. Son malheur venait de son mauvais caractère. Il se mettait en colère pour des riens, n’était jamais satisfait, n’aimait rien et ne désirait rien. Bien plus, il terrorisait ses domestiques et se montrait souvent sans cœur pour son bon peuple.

Mais en plus d’être colérique, il était belliqueux et il attaquait ses voisins sans raison. Un matin, il décida de partir en guerre contre son voisin du Sud. Ses troupes étaient nombreuses et bien armées et elles eurent tôt fait de gagner la bataille et d’agrandir la terre du seigneur qui n’en avait pourtant pas besoin. Malgré cette victoire, le seigneur n’était toujours pas heureux.

Les troupes revinrent au pays. Elles furent acclamées par la foule. Les rues avaient été décorées de guirlandes de fleurs et de papier pour l’occasion. Les fanfares jouaient au coin de chaque rue. Les femmes et les enfants dansaient sur les places. Et le soir, un immense feu d’artifice fut tiré depuis les hauteurs de la ville. C’était le plus beau feu d’artifice qu’on n’ait jamais vu de mémoire d’homme. Le peuple était heureux. Mais le seigneur, loin de se réjouir gardait la mine renfermée et n’était toujours pas heureux.

Le peuple se posait bien des questions sur son seigneur triste. A force de le voir, le visage fermé et d’entendre ses soupirs, chaque habitant se sentit lui aussi gagné par la tristesse. Le seigneur s’en redit compte et il ne comprenait pas pourquoi ses sujets affichaient des regards tristes. Il fit seller son plus beau cheval et parcouru toutes les rues de la ville. Chaque fois qu’il rencontrait quelqu’un, il lui demandait : "- Dis-moi : qu’est-ce qui ne va pas ? Parle, je te l’ordonne."

L’homme courbait le dos mais n’osait avouer la cause de sa tristesse. Ils craignaient la colère du seigneur s’il lui disait la vérité. Tous les gens étaient fatigués de se battre sans raison, d’attaquer sans être provoqué, de vaincre des voisins qui quelques temps plus tôt étaient des amis et de trembler à chaque instant dans la peur de ne pas satisfaire le seigneur.

Irrité par le silence de son peuple, le seigneur cravacha son cheval et s’en fut dans la campagne. Il galopa longtemps, longtemps, quand soudain, il entendit un bruit étrange. Ce bruit ressemblait au clapotis de l’eau mais il n’y avait pas d’eau à cet endroit. Intrigué, il arrêta sa monture et tendit l’oreille pour mieux percevoir le frémissement sonore.

A quelques pas de lui, un petit garçon aux cheveux châtains foncés et à la peau matte était agenouillé sur le sol. Il était tellement occupé par son travail qu’il ne remarqua même pas la présence du seigneur. Une à une, le petit garçon plantait des petite graines qu’il sortait d’un petit sac en jute. Il chantonnait une chanson très douce qui ressemblait à l’eau qui caresse les pierres.

En le voyant ainsi affairé, le seigneur sentit monter en lui une grosse colère. C’était bien la première fois que quelqu’un ne faisait pas attention à lui. Il se contint cependant car il était intrigué par la chanson. Au bout de quelques minutes, le seigneur qui n’était pas patient, se mit à toussoter et le petit garçon le regarda un sourire sur les lèvres. Ses grands yeux croisèrent ceux du seigneur qui sous le poids du regard de l’enfant sentit fondre sa colère comme par enchantement. Le petit garçon s’inclina respectueusement et tendit au seigneur son petit sac de jute contenant les graines. Il s’en empara et sans même le remercier cravacha son cheval et s’en retourna vers son palais.

Quand le soir arriva, il posa le sachet de graines à côté de son oreiller et s’endormit. Au matin, il s’éveilla plein de force et d’énergie comme les matins où il décide de partir à la guerre. Mais aujourd’hui, pas de guerre ! Il avait une bien meilleure idée. Il descendit dans son jardin et se mit à labourer la terre.

Vous imaginez sans peine la surprise de ses sujets. Le seigneur travaillait dans les jardins du palais en suant sous le soleil. Jour après jour, mois après mois, par tous les temps, la pluie, la neige, le gel, il laboura, sema, nettoya les jardins en ne ménageant pas ses efforts.

Un matin, le printemps apparu. L’air embaumait d’une senteur nouvelle. Les oiseaux dans le ciel chantaient des mélodies aux accents inconnus. Dans les rues, sous les rayons du soleil, les gens se parlaient en riant. Mais le seigneur ? Où était le seigneur ? Pourquoi ne se réjouissait-il pas avec ses sujets ?

Il se tenait tout seul, à l’écart de tous. Dans sa main, il tenait un petit bouquet de fleurs et de grosses larmes coulaient le long de ses joues. Il était triste de ne pas savoir pourquoi il était triste. Partout autour de lui, ce n’était que joie et bonheur mais dans son cœur, la peine était encore plus grande qu’à l’habitude. Il avait tant travaillé pour donner un superbe jardin au palais. Il avait cru qu’en se dépensant sans compter, il trouverait enfin la clé qui mène à la joie. Hélas ! Mille fois hélas !

Il se désespérait lorsqu’il vit arriver à ses côtés le petit garçon. Il avait bien un peu grandi depuis le jour où il l’avait rencontré dans la campagne mais il le reconnut sans peine à ses grands yeux et ses cheveux foncés.

- "Bonjour, dit l’enfant. Je m’appelle Jeremy. Regarde autour de toi, Seigneur. Regarde avec ton cœur : l’herbe, les fleurs, les oiseaux, les papillons, les gens. Tu sais, c’est là le secret du bonheur".
Il ouvrit les yeux et pour la première fois de sa vie, le seigneur vit les choses et les êtres comme jamais il ne les avait vus auparavant. Il remarqua les couleurs, entendit les chants, sentit les odeurs et la joie emplit son cœur. Il éprouva à cet instant un amour sincère pour son peuple et il se dit qu’il était grand temps de songer à se marier et à fonder une famille. En regardant Jeremy, il pensa que ce serait merveilleux d’avoir un petit garçon comme lui. Il lui prit la main et l’emmena dans son palais.

Quelques temps plus tard, le seigneur se maria et on raconte qu’il a eu de nombreux enfants et vécut très heureux car il avait compris que le bonheur vivait dans les choses les plus simples qu’on a bien souvent à portée de la main.

samedi 23 septembre 2017

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 20, 1-16

Parabole des ouvriers de la onzième heure

En ce temps-là, Jésus disait cette parabole: Le royaume des Cieux est comparable au maître d’un domaine qui sortit dès le matin afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne.  Il se mit d’accord avec eux sur le salaire de la journée : un denier, c’est-à-dire une pièce d’argent, et il les envoya à sa vigne. Sorti vers neuf heures, il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans rien faire. Et à ceux-là, il dit : “Allez à ma vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui est juste.” Ils y allèrent.  Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même.  Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : “Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?”  Ils lui répondirent : “Parce que personne ne nous a embauchés.” Il leur dit : “Allez à ma vigne, vous aussi.”  Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : “Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.”  Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’un denier.

Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier. En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine : “Ceux-là, les derniers venus, n’ont fait qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons enduré le poids du jour et la chaleur !”  Mais le maître répondit à l’un d’entre eux : “Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ? Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi : n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ? Ou alors ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ?”  C’est ainsi que les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. »

Questions

 1- A quel moment ai-je été ébloui(e), par la grandeur de Dieu ?
 2- Quels sentiments cela éveille-t-il en moi ?
 3 -Quelles sont les conséquences dans ma vie de tous les jours ?
4-Ai-je parfois aussi le sentiment d’avoir fait plus et mieux que d’autres, et à ce titre d’avoir droit à plus qu’eux?
5-Est-ce que je crois que « plus je fais », plus j’aurai droit à la manifestation de la bonté du Seigneur ?
Petit commentaire

A écouter cette histoire des ouvriers de la dernière heure, nous pouvons être choqués. Surpris et choqués par cette injustice ; ceux qui sont arrivés à la dernière minute, ceux qui n’ont travaillé qu’une seule heure, touchent autant que ceux qui ont « enduré le poids du jour et de la chaleur ».

Nous sommes surpris ou choqués parce que nous n’avons pas compris l’objectif de Jésus. Notre Seigneur et Maître ne veut pas, ici, nous donner une leçon d’économie ou de justice sociale ; quand Il nous décrit cette journée de travail dans la vigne, il nous parle en réalité du Royaume et de la surabondante bonté de Dieu.

Dieu se donne à tous et de la même manière au premier comme au dernier arrivé. Si l’on considère le point de vue du Dieu d’amour, la pièce de monnaie, le denier reçu n’est pas une somme d’argent, mais le Christ lui-même. Et chacun reçoit la plénitude de ce qu’il peut recevoir. Ce qu’il peut recevoir c’est à la mesure de son attachement au Christ.

Dieu aime-t-il tout le monde de la même manière ? Voilà la grande question que pose Jésus quand il raconte cette parabole…

Dans cette parabole, le maître de la vigne, c’est Dieu, et les ouvriers, ce sont les hommes. Certains parmi nous sont comme les premiers ouvriers du récit : ils ont rencontré Dieu très tôt et l’ont servi dès la première heure. D’autres sont plutôt comme les derniers ouvriers : ils ont passé une grande partie de leur vie loin de Dieu et ne le découvrent que très tard.

Avec cette parabole, Jésus nous dit que les hommes ne rencontrent pas tous Dieu au même moment. En revanche, Il les accueille de la même manière, qu’ils viennent vers Lui en premier ou arrivent en dernier. Il n’est jamais trop tard pour rencontrer Dieu, car son Amour est là, entier, pour chacun de nous !

Les Ouvriers de la 11ème Heure activité

Complétez les versets de la parabole biblique - Les ouvriers de la 11ème heure, tirés de la Matthieu 20,1-16

Cieuxjuste- heures – cinq - place heures-  personnederniers premiers –  cinq-argent–  pièce- maître – chaleur- tort dernier -mauvais- vigne- midi–  

Le royaume des _______ est comparable au maître d’un  domaine qui sortit au petit jour, afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne.
Il se mit d’accord avec eux sur un salaire d’une pièce d’argent pour la journée, il les envoya à sa _______.
Il sortit vers neuf _______ , et il en vit d'autres qui étaient sur la place sans travail.
Il leur dit: Allez, vous aussi, à ma vigne, et je vous donnerai ce qui est _______.  Ils y allèrent.
Il sortit de nouveau vers _________puis vers trois  _______, et il fit de même.
Vers _______heures, il en trouva d'autres qui étaient sur la _______, et il leur dit: Pourquoi êtes-vous restés-là  toute la journée, sans rien faire?
- Ils lui répondirent: Parce que _______ ne nous a embauchés. Il leur dit : Allez, aussi à ma vigne.
Le soir fut venu, le maître de la vigne dit à son intendant: Appelle les ouvriers, et distribue le salaire, en commençant  par les _________pour finir par les  _______.
- Ceux qui n’avaient commencé qu’à cinq heures vinrent, et reçurent chacune une pièce d’_______
Quand  vint le tour des premiers, ils croyaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une _______d’argent.
- En le recevant, ils murmurèrent contre le _______ du domaine
Ces derniers venus n’ont fait qu'une heure, et tu les traites comme nous, qui avons enduré le poids du jour et de la _______.
Mais le maître répondit à l'un d’entre eux: Mon ami, je ne te fais aucun _______. N'as-tu pas été d’accord  avec moi pour une pièce d’argent?
Prends ce qui te revient, et va-t'en. Je veux donner à ce _______ autant qu'à toi. N’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mon bien? Vas-tu regarder avec un  œil _______ parce que moi,  je suis bon? - Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront  derniers.

jeudi 21 septembre 2017

Le crayon de Dieu Ghislaine Lavigne

Au commencement, le fabriquant des crayons parla au crayon et dit : << il y a cinq choses que tu dois savoir avant que je t’envoie dans le monde>>. Souviens-toi toujours de ces choses et tu deviendras le meilleur crayon qui puisse exister.

Pour réaliser de belles choses, tu dois te  soumettre totalement à la main qui te guide.

De temps en temps, tu dois accepter un douloureux aiguisage, nécessaire pour devenir un meilleur crayon.

Tu auras l’habilité de corriger toutes les erreurs que tu peux faire.

La partie la plus importante de toi sera toujours ton intérieur.

Ta mission de crayon est d’écrire, en tout temps et en tous lieux. Laisser toujours un signe clair et lisible, même si la situation est difficile.

Nous ressemblons à un crayon. Le Créateur a voulu chacun de nous pour un but spécial et unique que nous ne comprendrons qu’au Ciel.

Pour nous aussi, ces cinq qualités sont nécessaires à l’accomplissement de ce pour quoi le Seigneur nous a créés.

Nous pouvons accomplir de belles choses à condition de laisser Dieu nous tenir par la main et nous guider en tout, toujours selon Sa volonté.

De temps en temps, je dois arrêter d'écrire pour employer un taille-crayon. Cela fait souffrir un peu le crayon, mais après, il est bien mieux aiguisé. Alors, toi aussi, tu dois apprendre à supporter certaines douleurs et certains chagrins, car ils feront de toi une meilleure personne.

Le crayon permet toujours d'utiliser une gomme afin d’effacer toutes les erreurs. Cela signifie que la correction de quelque chose que nous avons fait n’est pas nécessairement un mal, car elle nous aide à rester sur la voie de la justice. Nous avons ce qu’il faut pour nous corriger et vaincre nos défauts par la grâce du Pardon qui efface nos fautes.

La partie la plus importante de nous n’est pas notre apparence mais notre coeur. C’est lui qui peut donner le meilleur de nous-mêmes. Ainsi, tu dois toujours prêter attention à ce qui se passe en toi.
Quel que soit notre chemin de vie, nous sommes appelés à la sainteté. En toute situation, notre vie doit écrire les merveilles de Dieu, notre Père.


« Je suis le crayon de Dieu. Un petit bout de crayon avec lequel Il écrit une lettre d’Amour pour le monde. »  ( Mère Teresa)

lundi 18 septembre 2017

Dieu ne se trompe jamais

Une petite histoire plein de sagesse d’un roi  et de sa foi.

Dieu ne peut ni se tromper, ni nous tromper car Dieu ne se trompe jamais ! C’est Lui qui a créée toutes ces merveilles que tu verras à travers cette histoire. Dis-moi, ce qui Lui est impossible ?
Un roi qui ne croyait pas en la bonté de Dieu avait un esclave qui, dans toutes les circonstances déclarait : “Mon roi, ne vous découragez pas, car tout ce que Dieu fait est parfait !”

Un jour, ils allèrent à la chasse et le long du chemin un animal sauvage attaqua le roi. Son esclave réussit à tuer l’animal, mais ne put empêcher que son roi perde un doigt.

Furieux et sans montrer sa gratitude d’avoir été sauvé, le noble déclara : « Dieu est bon ? S’il était bon, je n’aurais pas été attaqué et je n’aurais pas perdu un doigt. »

L’esclave répondit : “Mon roi, en dépit de toutes ces choses, je peux seulement vous dire que Dieu est bon, et il sait le «pourquoi» de tous ces malheurs. Ce que Dieu fait est parfait. Il n’a jamais tort ! »
Outré par la réponse, le roi ordonna l’arrestation de son esclave.

Plus tard, il partit pour une autre chasse et fut capturé par une tribu qui fait des sacrifices humains.

Sur l’autel, prêts à immoler le noble, les sauvages constatèrent qu’il manquait un doigt à la victime, de sorte qu’ils le libérèrent. Selon eux, ce n’était pas une offrande complète ni digne d’être offerte aux dieux.

À son retour au palais, le roi autorisa la libération de son esclave qu’il reçut très affectueusement.

“Mon cher, Dieu a été vraiment bon pour moi ! J’ai failli me faire tuer par des hommes sauvages, mais faute d’un seul doigt, j’ai été relâché ! Mais j’ai une question : Si Dieu est si bon, pourquoi m’a-t-Il permis de vous mettre en prison ? »

“Mon roi, si j’étais allé avec vous à cette chasse, j’aurais été sacrifié à votre place, car je n’ai pas de doigt manquant. Alors, souvenez-vous, tout ce que Dieu fait est parfait. Il ne se trompe jamais.”

Souvent, nous nous plaignons de la vie et des choses négatives qui nous arrivent. Mais la Bible dit : « Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. » (Épître de l’apôtre Paul aux Romains, ch. 8 v. 28)

Chaque matin, offrez votre jour à Dieu.

Demandez à Dieu d’inspirer vos réflexions, de guider vos actes, d’apaiser vos sentiments. Et ne craignez pas. Dieu ne se trompe jamais!

Parfaites sont les voies prescrites par l’Éternel, Et Sa parole est éprouvée. Ceux qui Le prennent pour refuge trouvent en Lui un bouclier. 2 Samuel 22 / 31

 Peut-être que … tu passes justement par une période difficile, mais Dieu veut te bénir d’une manière que tu ne peux pas encore te représenter.

Sûrement que le message vous est arrivé au bon moment.

Dieu met dans votre cœur le désir de l’envoyer à quelqu’un.

N’ayez pas honte de l’envoyer à la bonne personne

Dieu le sait très bien, IL sait pourquoi? Dieu ne se trompe jamais!

samedi 16 septembre 2017

Évangile selon saint Matthieu, 18, 21-35

Pardonner = Respirer = Libérer = Vivre

En ce temps-là, Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? »
Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois.
Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.

Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent).

Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette.
Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.”

Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette.

Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : “Rembourse ta dette !”

Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai.”

Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait.
Ses compagnons, voyant cela, furent profondément attristés et allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé.

Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : “Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié.

Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?”

Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait.
C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. »

Je réfléchis !
1- Qui interroge Jésus ?
2- Que lui demande-t-il ?
3- Est-ce facile de pardonner ? Pourquoi ?
4- Seuls, crois-tu que nous pouvons y parvenir ?
5- Jusqu’où Jésus nous demande-t-il d’aller ?
6- Quelle histoire Jésus raconte-t-il pour nous faire comprendre ?
7- Qu’est-ce qui te choque dans cette histoire ?
8- Que signifie, pour toi, « pardonner à son frère de tout son cœur » ?
9- Finalement, pourquoi Jésus nous appelle-t-il à nous pardonner les uns les autres ?


 Petit commentaire

Pardonner = Respirer = Libérer = Vivre

Aimer Dieu et aimer les hommes, voilà le chemin véritable, le chemin du vrai bonheur.
Qui aime pardonne car l'amour supporte tout; qui aime a confiance et ne garde pas rancune.
Qui aime oublie le nombre de fois qu'on l'a offensé bien au contraire il commémore à chaque instant la joie de la réconciliation; et cette joie suscite en lui paix et réconfort, liberté et vivacité.

Seigneur, combien de fois devrais-je lui pardonner ? Irai-je jusqu'à sept fois ? Jésus lui dit: " je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à soixante- dix- sept fois." Mt 18.21-22 chers frères et sœurs en Christ, croyez moi quand je vous dis qu'en plus d'être juste et bon dans tout ce qu'il dit, le Seigneur ne manque pas d'humour. Qui pourrait compter jusqu'à soixante- dix -sept fois les torts qu'on lui inflige ? Plutôt que de dire "pardonner sans réserve" pour ne pas choquer ce "fanatique" du chiffre 7 lié à la perfection, il le dit d'une manière qui nous laisse bouche bée.

Acclamation : Le Seigneur nous a laissé un commandement nouveau : "Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés." (cf. Jn 13, 34) l'apôtre Paul dans sa première lettre aux Corinthiens (1Cor 13.4-7) nous dit ceci: " L'amour est patient, l'amour est bon, il n'est pas envieux, il ne se vante pas, il n'est pas orgueilleux; l'amour ne fait rien de honteux, il n'est pas égoïste, il ne s'irrite pas, il n'éprouve pas de rancune; l'amour ne se réjouit pas du mal, mais il se réjouit de la vérité. L'amour permet de tout supporter, il nous fait garder en toute circonstance la foi, l'espérance et la patience."

Comment pouvons- nous demander à Dieu de nous pardonner si nous ne supportons pas notre frère ? Ceci relève purement de l'égoïsme n'est-ce-pas ?

Le Christ lui, il venait pour aimer et rien d'autres mais nous n'avons pas hésité à le clouer sur la croix mais qu'a- t-il demandé à son Père malgré tout ?
"Pardonne leur car ils ne savent pas ce qu'ils font" quoi d'autre a- t-il fait sur le chemin de croix ? Il a réconcilié  2 grands ennemis Pilate et Hérode et j'en passe... c'est dire qu'il était guidé par l'amour et rien que l'amour tout pour l'amour de Dieu et par amour pour nous.

Chers frères et sœurs en Christ je vous le dis aucun péché n'est assez grand pour qu'on refuse de donner le pardon à nos persécuteur, de même, aucun péché n'est assez grand pour que Dieu nous ferme les portes du paradis.

"Aimer Dieu et aimer les hommes voilà le chemin véritable
Aimer Dieu et aimer les hommes voilà le chemin du vrai bonheur"


vendredi 15 septembre 2017

UN ROI RICHE EN MISÉRICORDE FRÈRE BENOÎT

Un conte pour méditer quelques aspects de la miséricorde, de Dieu

Il était une fois un roi très puissant qui tomba amoureux d’une humble bergère. Par un seul regard, elle ravit son cœur. Il n’eut désormais qu’une envie : l’aimer et être aimé par elle. Tout au long de ses journées, sans cesse, il pensait à elle. Et de toute l’ardeur de son âme, il souhaitait qu’elle puisse vivre en son palais, avec lui.

Curieusement, il n’en parla à personne. Il aurait suffi pourtant qu’il en fasse part à l’un de ses grands pour que celui-ci aille la chercher. Cette humble bergère accepterait volontiers de quitter son obscure chaumière pour l’éclat et les fastes du palais royal. Le roi y songeait bien sûr, mais, plein de délicatesse, il se demandait si sa bergère n’allait pas être effarouchée en découvrant la splendeur de sa gloire. Si elle se présentait devant lui, le souverain, siégeant sur son trône d’or en habit d’apparat, entouré de sa cour et de ses pages, jamais la bergère n’accepterait de croire à son amour pour elle, si petite et si misérable. Elle penserait, et toute la cour avec elle que le roi se moque d’elle. Et quand bien même accepterait-elle de résider au palais, il resterait toujours en elle un soupçon sur la qualité de l’amour du roi : comment pourrait-il l’aimer vraiment, elle, si petite et si misérable ? Il préférait donc garder son dessein mystérieusement caché. Il ne le révélerait que lorsque les temps seraient accomplis.
Le roi voulait qu’elle croie à son amour, qu’elle accueille vraiment cet amour, qu’elle se laisse aimer par lui avec confiance. Il voulait aussi qu’elle l’aime pour lui-même, non pour la splendeur de sa gloire. Il craignait qu’elle fût subjuguée par sa magnificence. Il ne voulait surtout pas qu’elle s’abaisse devant lui dans une sorte d’adulation servile. Elle s’en contenterait sûrement, mais lui non, car il la voulait libre, capable de le choisir vraiment. Son désir était qu’elle reste elle-même, qu’une fois entrée en son palais, elle demeure naturelle, franche et gaie, qu’elle soit une épouse aimante et non une esclave soumise.
Comment toucher son cœur ? Comme il est difficile à un roi d’aimer une bergère ! En réfléchissant, il se dit qu’il ne pouvait pas lui manifester son amour en une seule fois. Il fallait l’approcher doucement. Il se dit que le mieux serait d’envoyer des messagers. Il les choisirait d’humble condition, issus du peuple, comme elle. Eux pourraient l’approcher aisément.
C’est ce qu’il fit. Sans se lasser, à bien des reprises, il lui envoya ses serviteurs, les messagers. Ils s’approchaient de la bergère, et elle se réjouissait un temps en les écoutant. Mais dès qu’ils évoquaient « à peine » l’amour fou du roi pour elle, elle se moquait d’eux, elle devenait même railleuse : « Si ton roi m’aimait, il ne me laisserait pas les pieds dans la boue, à trimer dans le froid. Comment croire à de telles balivernes ? » Et elle les repoussait avec mépris.
Le roi s’attristait de l’échec de ses messagers. Il désirait tant la hisser à son rang, la couronner de gloire et d’honneur ! Tenaillé par l’amour, il résolut d’en faire son égale, non en l’élevant d’emblée au rang royal, mais en s’abaissant d’abord lui-même. Il voulut se déguiser en berger, alors il pourrait enfin l’approcher sans intermédiaires. Il était prêt à tout pour elle.
C’est en caressant ce beau projet qu’arriva le drame : il y eut un attentat contre lui ! Il en réchappa de peu. Une enquête fut faite : tout venait d’un ancien vassal qui s’était révolté, pour s’emparer du pouvoir. Il avait entraîné avec lui le tiers des grands du royaume et une foule de sujets. Le roi se fit apporter la liste des complices. Et c’est avec une indicible horreur qu’il y vit le nom de sa bien-aimée… Elle ne croyait vraiment pas à tout ce qu’avaient annoncé ses messagers. Elle avait tellement méprisé leurs paroles qu’elle était passée dans le camp ennemi. Le cœur déchiré, le roi comprenait qu’elle le percevait comme un tyran. Elle avait écouté et cru les mensonges de son vassal félon. Il sortit et pleura amèrement. Ses gens l’entendirent se lamenter, comme s’il s’adressait à quelqu’un : « Que t’ai-je fait ? En quoi t’ai-je contristé ? »
Que faire maintenant pour l’approcher ? Si elle le reconnaissait, elle penserait qu’il vient pour la condamner ! S’il se déguisait en berger comme il le projetait auparavant, elle pourrait le reconnaître et s’enfuir à tout jamais. Le roi comprit qu’il n’avait plus qu’une solution, il fallait qu’il descende plus bas qu’elle. Lui qui était de condition royale, il devait prendre l’aspect d’un serviteur. Il fallait qu’il partage la condition du plus vil de ses sujets, ainsi était-il sûr de ne pas effrayer sa bergère.
Quittant tout, il planta sa tente tout près de sa demeure. Il l’approcha, il fit ses délices parmi les gens de sa maison. Il choisissait sans cesse la dernière place. Bien qu’il fût le roi, il venait, non pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie par amour pour sa bien-aimée. Longtemps, il la servit ; longtemps, il se dévoua pour elle. Et lorsqu’il était méprisé par elle ou par l’un de ses proches, il continuait, le cœur débordant de miséricorde. Tout en la servant longuement comme l’aurait fait un esclave, il finit par l’intriguer par sa sagesse, sa sagesse royale ! D’où lui venaient cette grandeur d’âme et cette dignité étonnante dans la pauvreté ? Un jour, elle lui demanda : « D’où es-tu ? » Oh, il ne lui révéla pas d’emblée qui il était, cela pouvait encore l’effrayer. Il essaya plutôt de lui laisser deviner ce grand mystère. Il voulait qu’elle pressente ce « quelque chose » qui la dépasse complètement. De plus en plus intriguée, elle s’intéressa à lui davantage. Petit à petit, goûtant la saveur de ses sages réparties, elle éprouva le besoin de se rapprocher de lui, elle lui consacra du temps. Elle fit vraiment attention à lui. Un jour, elle l’invita à sa table pour échanger plus profondément. Quelle joie alors ! Il prit son repas avec elle et elle avec lui ! Tout en devisant, elle cherchait à comprendre qui il était.
Alors, l’ayant longuement apprivoisée, il révéla son identité. Il lui expliqua que pour elle, il avait quitté son palais doré et les grands de sa cour, que pour elle, il avait choisi de prendre la dernière place, de souffrir du froid, de la faim et du travail harassant, que pour elle, il avait subi pendant des années outrages et mépris. Et elle, vaincue par tant de dévouement et de souffrances assumées, crut à son amour. Touchée au plus profond, elle pleura, demanda pardon d’être restée si longtemps insensible à ce si grand amour. Sans attendre, il l’assura de sa mansuétude : « N’aie pas peur. Ne crains pas, je t’ai aimée d’un amour éternel, aussi je te renouvelle ma bienveillance ». Comme elle avait attenté à la vie du roi, et qu’elle risquait la peine capitale, il établit un acte d’amnistie, il lui fit grâce. Ce fut sa façon à lui de faire justice ; gratuitement, elle était libérée de ses fautes parce qu’elle avait cru en l’amour du roi.
Celui-ci, profondément heureux d’être aimé désormais, s’aperçut bien vite qu’il ne pouvait pas rentrer trop vite au château avec sa bien-aimée : elle était encore si misérable. Comment pourrait-elle être naturelle avec les gens de la cour ? Il fallait qu’il la prépare à devenir reine ! Qu’elle puisse se donner à lui avec une liberté souveraine, sans être apeurée ou simplement gênée par la présence de la cour.
Il la fit belle, plus resplendissante que toutes les grandes dames de sa cour. Il la revêtit de vêtements somptueux, tissés d’un lin éclatant et pur. Il lui prépara une lotion parfumée comme on en donne à la famille royale.
Comme elle ne connaissait que des aliments grossiers : pains de seigle et galettes de blé noir, il voulut l’habituer aux mets de la cour. Chaque jour, il lui offrait un pain tout préparé, identique à celui de la table du souverain. Patiemment, il lui apprenait les manières d’une reine pour qu’elle se sente chez elle au palais. Et lorsqu’elle fut prête, il prit avec elle la route de la capitale, et, là, au milieu de tous les grands du royaume, ils célébrèrent leurs noces. (Ils furent heureux, et ils eurent beaucoup d’enfants…)

Ami lecteur, la bergère dont s’est épris le roi du Ciel, c’est toi et moi. Mais il y a de grandes différences entre notre Roi et celui du conte. Le nôtre est Dieu, au-delà de tout ; dans son infinie miséricorde, il s’est abaissé jusqu’à partager notre sort, il ne s’est pas seulement déguisé, il a tout pris de notre condition. À tel point qu’il doit souffrir et mourir, comme nous, puis ressusciter afin d’entraîner avec lui sa bien-aimée au palais du Ciel, si elle le veut bien…

Les références bibliques sont autant d’invitations à méditer dans le texte même de la Parole de Dieu, c’est là surtout que la miséricorde nous est révélée.


1. Ep 2,4.- 2. Ct 4,9.- 3. Is 6,5.- 4. Col 1,26 ; Rm 16,25.- 5. Ga 4,4.- 6. Jn 15,15.- 7. He 1, 1.- 8. Jn 5,35.- 9. Ps 8, 6.- 10. Ap 12, 4. - 11. Ap 13, 3. - 12. Lc 24,25.- 13. Mi 6, 3.- 14. Jn 3, 17.- 15. Jn 3, 19-20.- 16. Ph 2, 6-7.- 17. Lc 24, 26.- 18. He 4, 15.- 19. Lc 5, 28.- 20. Jn 1, 14.- 21. Pv 8, 31.- 22. Lc 14, 10.- 23. Mc 10, 45.- 24. Mc 6,2.- 25. Jn 19, 9.- 26. Ep 3, 9. 5, 32.- 27. Ap 3, 20.- 28. Lc 23,35-38.- 29. Ep 2,4.- 30. Is 41, 10.- 31. Jr 31, 3.- 32. Tt 3, 7 ; Rm 11, 6.- 33. Rm 3, 24.- 34. Is 61, 10.- 35. Ap 19, 8.- 36. 1 Sa 16, 13 ; Lc 4, 18-19 ; 1 Jn 2, 20.-37. Sg 16, 20, Jn 6,51.- 38. Ap 19, 7-8.

mardi 12 septembre 2017

Conte pour le pardon : la gomme et le crayon

Il était une fois un crayon
Ce crayon pouvait dessiner.
Ce crayon pouvait écrire des mots et des chiffres.
Parfois le crayon faisait des fautes.
Parfois le crayon se fâchait.
Un jour, le crayon a rencontré une gomme
La gomme a aidé le crayon
La gomme a effacé les fautes du crayon.
La gomme a effacé les vilains traits du crayon.
Le crayon a compris que la gomme était sa meilleure amie.
Voudrais-tu un ami qui efface les vilaines choses que tu as faites?
Dieu a envoyé Jésus de Nazareth.
Pour qu'il soit notre meilleur ami.
Nous pouvons demander à Jésus.
De nous aider dans ce que nous faisons.
Quand nous faisons de vilaines choses
Ou que nous nous fâchons.
Jésus est prêt à nous aider et à nous pardonner.
Si nous lui disons que nous le regrettons de tout notre coeur.
Comme si Jésus effaçait les vilaines choses que nous avons faites.

samedi 9 septembre 2017

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 18, 15-20

Là où deux ou trois sont réunis en mon nom

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si ton frère a commis un péché contre toi, va lui faire des reproches seul à seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. S’il ne t’écoute pas, prends en plus avec toi une ou deux personnes afin que toute l’affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins. S’il refuse de les écouter, dis-le à l’assemblée de l’Église ; s’il refuse encore d’écouter l’Église, considère-le comme un païen et un publicain.

Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel. Et pareillement, amen, je vous le dis, si deux d’entre vous sur la terre se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux. En effet, quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. » 

Petit commentaire

Deux ou trois...

Si l'on en croit l'Évangile de Matthieu, c'est le Fils de Dieu Qui a dit: "Lorsque deux ou trois sont réunis en Mon Nom Je suis au milieu d'eux":

"Je vous dis encore que, si deux d'entre vous s'accordent sur la Terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par Mon Père Qui est dans les Cieux.

Car là où deux ou trois sont assemblés en Mon Nom, Je suis au milieu d'eux." (Matthieu XVIII, 19-20)

La première Phrase apporte même une importante précision à la seconde: "Si deux d'entre vous s'accordent sur la Terre pour demander une chose quelconque, {alors} elle leur sera accordée par Mon Père Qui est dans les Cieux".

Comme nous l'avons vu, si un être humain se tient solitaire il n'y a pas de milieu, puisqu'il est seul. Le milieu ne commence à apparaître qu'à partir de deux. Et grâce au fait qu'il y en a au moins deux apparaît simultanément la nécessiter de s'accorder, déjà horizontalement.

Si un être humain se tenant seul fait une prière de demande individuelle, il devra s'accorder avec le Haut pour pouvoir espérer que sa prière soit entendue, donc verticalement.

Mais si deux êtres humains prient ensemble, alors ils doivent d'abord s'accorder entre eux avant de s'accorder avec le Haut. Cette fois, il y a donc les deux dimensions: horizontale et verticale. C'est donc forcément plus fort.

L'on peut même dire que si, pour une Prière individuelle l'exaucement n'est pas automatiquement assuré, par contre, selon la Promesse de Jésus: "Si deux d'entre vous s'accordent sur la Terre pour demander une chose quelconque, {alors} elle leur sera accordée par Mon Père" l'exaucement est, cette fois, assuré si seulement deux êtres humains se sont préalablement accordés pour cela, de sorte que leur prière puisse ensuite vibrer à l'unisson.

Pour un petit Cercle d'êtres humains avoir un Fils de Dieu au Centre, il n'y a pas mieux!

N'est-ce pas merveilleux de savoir cela?

Question

 Pensez-vous que la prière a de l'efficacité ?

vendredi 8 septembre 2017

Une histoire d’amour (Dieu)

Un jour, je me suis levé tôt le matin pour regarder le soleil se lever.  Ah, la beauté de la création de Dieu est indescriptible. Pendant que je regardais, j’ai loué Dieu pour son travail merveilleux.

Comme j’étais assis là, je sentis la présence de Dieu à mes côtés.
Il me demanda : `` M’aimes-tu? ``

Je répondis : `` Bien sûr, Dieu! Tu es mon Seigneur et Sauveur! ``

Puis Il me demanda : `` Si tu étais handicapé physiquement, m’aimerais-tu quand même? `` Je restai perplexe.  Je regardai mes bras, mes jambes et mon corps et me demandai combien de choses je ne serais plus capable de faire; des choses que j’avais prises pour acquis.  Et je répondis : `` Ce  serait difficile Seigneur, mais je t’aimerais quand même. ``

Ensuite le Seigneur dit : `` Si tu étais aveugle, aimerais-tu quand même ma création ? ``Comment pourrais-je aimer quelque chose sans être capable de la voir ?  Puis je pensai à tous les gens aveugles dans le monde et combien plusieurs d’entre eux aimaient Dieu et sa création malgré cela.  Donc je répondis : `` C’est difficile juste d’y penser, mais je t’aimerais quand même. ``

Le Seigneur me demanda alors : ``  Si tu étais sourd, écouterais-tu toujours Ma Parole ? `` Comment pourrais-je écouter quoi que ce soit étant sourd?  Puis, je compris.  Écouter la Parole de Dieu ne requiers pas simplement l’usage de nos oreilles, mais bien de notre cœur.  Je répondis : `` Ce serait difficile, mais j’écouterais quand même Ta Parole. ``

Puis le Seigneur me demanda encore : `` Si tu étais muet, louerais-tu quand même Mon Nom ? `` Comment pourrais-je louer sans voix ?  Puis il me vint à l’esprit que Dieu veut que nous chantions du plus profond de notre cœur et de notre âme.  Ça n’a aucune importance `` comment ça sonne ``.  Et louer Dieu ne se fait pas seulement par la chanson, mais quand nous sommes persécutés, nous donnons à Dieu des louanges par nos actions de grâces.  Donc je répondis : `` Quoique je ne pourrais pas chanter avec des sons, je louerais quand même Ton Nom. ``

Enfin le Seigneur demanda : `` M’aimes-tu vraiment? ``

Avec courage et une ferme conviction, je répondis avec vigueur : `` Oui Seigneur !  Je t’aime parce que tu es le seul et vrai Dieu ! ``  Je pensais que j’avais bien répondu, mais Dieu demanda : `` ALORS POURQUOI PÈCHES-TU? ``

Je répondis : `` Parce que je suis seulement un être humain, je ne suis pas parfait. ``

`` ALORS POURQUOI LORSQUE TOUT VA BIEN T’ÉGARES-TU LOIN DE MOI ? POURQUOI ME PRIES-TU AVEC FERVEUR SEULEMENT DANS LES TEMPS D’ÉPREUVES ? `` Pas de réponse… Seulement des larmes.

Le Seigneur continua : `` Pourquoi chanter seulement aux réunions d’Église ou lors de rassemblements ? Pourquoi me chercher seulement durant les cultes ?  Pourquoi me demander des choses toujours d’une façon aussi égoïste ?  Pourquoi me demander des choses avec si peu de foi ? `` Les larmes continuaient de couler sur mes joues.

`` Pourquoi as-tu honte de moi ?  Pourquoi ne répands-tu pas la bonne nouvelle ?  Pourquoi dans les temps de persécution, vas-tu pleurer aux autres quand je t’offre mon épaule pour pleurer dessus ? Pourquoi te trouver des excuses quand je te donne des opportunités pour servir en Mon Nom ? `` J’essayai de répondre, mais il n’y avait pas réponse à donner.  `` Tu es béni avec la vie.  Je t’ai donné la vie, non pas pour que tu jettes ce cadeau à la poubelle.  Je t’ai béni avec des talents pour Me servir, mais tu continues à te détourner de Moi.  Je t’ai révélé Ma Parole, mais tu n’augmentes pas en connaissances.  Je t’ai parlé, mais tes oreilles étaient fermées.  Je t’ai montré Mes bénédictions, mes tes yeux se sont détournés.  Je t’ai envoyé mes serviteurs, mais tu t’es assis sans lever le petit doigt et tu les as repoussés.  J’ai entendu tes prières et j’ai répondu à chacune par : `` M’aimes-tu vraiment? ``

Je ne pouvais rien répondre.  Comment aurais-je pu ?  J’étais embarrassé au-delà de ce qu’il est possible d’imaginer.  Je n’avais aucune excuse.  Que pouvais-je dire devant tout cela.  Après que mon cœur se soit écrié et que mes larmes furent versées, je dis : `` S’il te plaît, pardonne moi Seigneur. Je ne suis pas digne d’être Ton enfant. ``

Le Seigneur répondis: ``C’est Ma Grâce, Mon enfant. ``

Je demandai : `` Alors pourquoi continues-tu à me pardonner ?  Pourquoi m’aimes-tu autant ? ``

Le Seigneur répondis : `` Parce que tu es Ma création. Tu es Mon enfant.  Je ne t’abandonnerai jamais.  Si tu pleures, j’aurai compassion et je pleurerai avec toi.  Si tu pousses des cris de joie, je me réjouirai avec toi.  Si tu es abattu, je t’encouragerai.  Si tu tombes, je te relèverai.  Si tu es fatigué, je te porterai.  Je serai avec toi jusqu’à la fin des jours, et je t’aimerai pour toujours. ``


Jamais je n’avais pleuré si fort auparavant.  Comment avais-je pu être si froid ? Comment avais-je pu blesser Dieu comme je l’avais fait ?

Je demandai à Dieu : `` Jusqu’à quel point m’aimes-tu? `` Le Seigneur étendit Ses bras et je pus voir Ses mains percées par les clous. Je me courbai aux pieds de Christ, mon Sauveur.  Et pour la première fois, j’ai prié avec sincérité.

Auteur inconnu. (traduit par Jonathan Nicol)